Publication Bans in a Facebook Age: How Internet Vigilantes Have Challenged the Youth Criminal Justice Act’s “Secrecy Laws” Following the 2011 Vancouver Stanley Cup Riot

Authors

  • Tania Arvanitidis Simon Fraser University

DOI:

https://doi.org/10.15353/cgjsc.v5i1.3741

Keywords:

young offenders, riots, cyber-vigilantism, Facebook

Abstract

On June 15th, 2011, a hockey riot occurred in Vancouver, British Columbia. This event is prominent in Canada’s history for, among other reasons, the unprecedented extent to which it was documented via photographs and video footage. The days that followed the riot saw much of this media documentation uploaded to social media platforms on the Internet, where Internet users worked together to identify and collectively “name and shame” those believed to have been involved in the disturbance. Several individuals targeted by these “Internet vigilantes” were young offenders whose identities are legally protected from publication under the Youth Criminal Justice Act (YCJA). This article examines the phenomenon of “Internet vigilantism”, and raises the issue of whether those provisions within the YCJA that prohibit the identification of youth remain relevant today, given the current difficulties in enforcing these provisions. Following an overview of these “secrecy provisions”, the phenomenon of Internet vigilantism is defined, and challenges posed by acts of Internet vigilantism are discussed.  A “naming and shaming” Facebook group created for the purpose of identifying participants in the 2011 Vancouver riot is then looked to as a case study of Internet vigilantism in action. This article concludes with recommendations for how justice officials and social media outlets may modify current practices to better protect the safety and security of young offenders, and to minimize harmful instances of Internet vigilantism.

 

Le 15 juin 2011, une émeute liée au hockey s’est déroulée à Vancouver, en Colombie-Britannique. Cet événement est important dans l’histoire du Canada, entre autres raisons, pour sa documentation sans précédent par l’entremise de photographies et de séquences vidéos. Les jours qui ont suivi l’émeute, une grande quantité d’information médiatique a été téléchargée sur les médias sociaux, où des internautes collaboraient afin d’identifier et de « nommer et pointer du doigt » ces personnes qui auraient participé aux troubles sociaux. Plusieurs individus ciblés par ces « justiciers de l’Internet » étaient de jeunes contrevenants dont l’identité est légalement protégée contre la publication en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Cet article se penche sur le phénomène des « justiciers de l’Internet » et s’interroge sur la pertinence actuelle des dispositions dans le cadre de la LSJPA qui interdisent l’identification des jeunes, étant donné les difficultés présentes à faire respecter ces dispositions. Après un aperçu de ces « dispositions relatives au secret », le phénomène des justiciers de l’Internet est défini, et les défis posés par leurs actions sont discutés. Le groupe Facebook qui visait à « nommer et pointer du doigt » les participants de l’émeute de 2011 de Vancouver est présenté ici comme une étude de cas sur les justiciers de l’Internet. Cet article formule des recommandations sur la façon dont les fonctionnaires de la justice et les médias sociaux peuvent modifier les pratiques courantes afin de mieux protéger la sécurité des jeunes délinquants et réduire au minimum les effets nuisibles découlant des actions des justiciers de l’Internet.

Author Biography

Tania Arvanitidis, Simon Fraser University

PhD student

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Published

2016-08-02

Issue

Section

Articles