Le PHQ-2 comme outil de dépistage de la dépression clinique dans une clinique de soins oculovisuels de première ligne

Authors

  • Matias DellaBella, OD, MS
  • Steven H. Schwartz, OD, MA, PhD
  • Leon Nehmad, OD, MSW

DOI:

https://doi.org/10.15353/cjo.80.305

Keywords:

dépression, dysthymie, PHQ-2, dépistage, soins oculovisuels de première ligne

Abstract

Objet : Les tests de dépistage de la dépression clinique, une maladie très répandue et souvent invalidante, n’ont pas été étudiés dans les établissements de soins oculovisuels de première ligne. L’objet de la présente étude était de déterminer le pourcentage de patients d’une clinique de soins oculovisuels de première ligne en milieu urbain qui répondent positivement à l’outil de dépistage PHQ-2. Le PHQ-2 est un outil de dépistage ultra-court composé de deux questions concernant l’humeur et l’anhédonie.

Méthodes : Les deux questions du PHQ-2 ont été posées (dans le cadre d’un questionnaire plus vaste qui comprenait des données sur le sexe, l’âge et l’origine ethnique) aux patients assis à la clinique de soins de première ligne du College of Optometry de la SUNY [University Eye Center] à Manhattan (New York). Au total, 739 questionnaires ont été remplis sur une période de deux mois, avec un pourcentage de réponse de 69 %. Tous les questionnaires ont été remplis de façon anonyme, et les questionnaires inachevés n’ont pas été inclus dans l’ensemble de données final.

Résultats : Les données démographiques recueillies dans le cadre de cette étude reflètent celles de la population desservie par cette clinique; très diversifiée dans l’ensemble, avec une bonne représentation de chaque groupe d’âge. Treize pour cent de l’échantillon a reçu une cote de 3 ou plus, soit le seuil standard pour un résultat positif au PHQ‑2.

Conclusions : Le taux de résultats positifs au PHQ-2 obtenu chez la population urbaine en soins oculovisuels de première ligne s’approche de celui que l’on trouve en médecine générale, ce qui suggère des taux semblables de dépression clinique. Par conséquent, le PHQ‑2 peut être un outil utile pour le dépistage de la dépression, mais il est important de faire un suivi en aiguillant les personnes vers un spécialiste de la santé mentale.

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Published

2018-11-15

How to Cite

DellaBella, M., Schwartz, S. H., & Nehmad, L. (2018). Le PHQ-2 comme outil de dépistage de la dépression clinique dans une clinique de soins oculovisuels de première ligne. Canadian Journal of Optometry, 80(4), 17–21. https://doi.org/10.15353/cjo.80.305

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